Surmonter le burnout : 3 habitudes qui ont transformé ma vie

Les habitudes bien-être que je présente dans cet article m’ont été d’une grande aide pour laisser le burnout définitivement derrière moi. Lors de cette traversée du dessert, j’ai instauré trois pratiques qui m’ont permis de me reconnecter à mon corps, respecter mes besoins et d’accepter qui je suis. Vous êtes prêt.e.s à les découvrir ?

Cet article que vous lisez aujourd’hui est né de la proposition de Carole du blog « Bonjour Mon Cycle ». Elle nous invite à partager nos pépites de bonheur dans un événement qui rassemble des articles sur les routines bien-être. J’aime ce blog, car il met en avant l’importance de connaître et d’écouter son corps et plus précisément, en tant que femmes. Cela me semble essentiel pour s’en sortir de l’épuisement, mais également, pour favoriser une meilleure qualité de vie en général. Voici un des articles de Carole qui est plein de bonnes idées : « 8 activités pour écouter son corps et ses émotions ».



Les deux premières habitudes présentées dans cette routine portent sur l’autocompassion. Elles m’ont permis d’être moins dans le jugement et plus dans l’acceptation de l’être humain que je suis. Je le mets en place quand j’ai besoin de me réconforter. La troisième habitude bien-être est une pratique de respiration qui m’a grandement aidé. Pas toujours facile de mettre en mots ce que l’on vit, cette technique puissante m’a connecté à moi, au-delà du mental.

Lorsqu’on entend pour la première fois les mots « toucher apaisant » ou de se soutenir soi-même par le toucher, cela peut sembler étrange.  En effet, cette pratique repose sur l’idée que poser une main ou deux sur son propre corps d’une manière douce et authentique, permet de nous sentir en sécurité intérieure et réconfortés.e.s. Justement, en tant qu’êtres humains faisant partie du groupe des mammifères, le toucher et la proximité physique, sont fondamentaux pour nous. Et cela, à tous les stades de la vie.

Par exemple, pour les bébés prématurés, le contact peau à peau, nommé méthode kangourou réduit la mortalité, les maladies graves, les infections et la durée des hospitalisations. Selon le psychologue social Dacher Keltner, le toucher véhicule également des émotions telles que la confiance et la générosité. Les caresses peuvent également diminuer le stress .

Les pratiques d’autocompassion se basent sur la question « de quoi j’ai besoin en ce moment ? ». Dans ce cas spécifique, il s’agit de se demander de quel contact avez-vous besoin ? Cela peut être aussi simple que poser une main sur le cœur, croiser les bras pour se serrer dans une étreinte, ou poser les mains sur son visage. Aujourd’hui, dès que j’en éprouve le besoin, cette pratique me procure un bon réconfort. J’ai ainsi découvert que je pouvais me soutenir à tout moment. L’extérieur, bien sûr, est important, et si l’on peut être réconforté.e par nos êtres chers, c’est magnifique. Mais, cette habitude bien-être, me permet de compter également sur moi. Et, de devenir, en conséquence, moins dépendante de leur disponibilité.

Le toucher apaisant peut néanmoins s’avérer gênant ou inconfortable, même s’il vient de soi. Dans ce cas, ce qui peut nous faire du bien peut être aussi le fait de toucher un objet extérieur. Nous pouvons ainsi caresser notre animal de compagnie ou presser une boule antistress, par exemple.

Nous avons tout.e.s surement déjà entendu des commentaires durs à notre égard qui nous ont blessés. Il est très humain et assez fréquent de vivre ce genre de situation et de ressentir de la douleur. Pourtant, nous nous adressons pareillement de mots durs, même si l’on y prête moins d’attention. Prendre conscience de la manière dont nous nous parlons est très important, car nous intériorisons tout ce que nous nous disons. Des phrases comme « tu n’es pas assez », « tu n’as pas été assez gentille », « tu as commis une erreur impardonnable », ou « encore fatiguée?! ».

Le premier pas pour instaurer une relation plus aimante et respectueuse envers soi-même, est justement de réaliser comment on se parle, comment est notre langage intérieur ? Chaque jour, nous avons l’occasion de nous offrir des mots qui soutiennent, guérissent et élèvent notre esprit. C’est la deuxième habitude bien-être que j’ai intégrée dans ma routine, dès que je me rappelle, dès que j’ai un moment, dès que je me sens mal ou fatiguée.

Il peut parfois être difficile de se dire des mots bienveillants surtout si nous n’avons pas l’habitude. Dans le cadre de l’autocompassion, il est conseillé de formuler des souhaits sur des besoins fondamentaux que nous partageons tous.es, des besoins universels. En formulant ces souhaits, nous nous donnons ainsi la possibilité d’aller vers une direction positive de douceur et bienveillance.

en Voici quelques-uns pour s’en inspirer :

Le breathwork est une pratique de respiration qu’influence notre état de conscience. Cette respiration permet de libérer le stress, les tensions ainsi que de favoriser une relaxation profonde et éclaircit notre esprit. Me plonger dans la pratique de ce type de respiration m’a permis de renouer avec mon corps et d’accepter qu’il possède sa propre sagesse. Il m’a aidé à lui faire confiance, bien que cela ait pu être effrayant au début pour moi.

En tant que scientifique, mon esprit était souvent habitué à comprendre et à expliquer les choses par le biais de données, de faits et de preuves tangibles. Le breathwork, en revanche, est une pratique qui invite à explorer des dimensions plus subtiles et intangibles de notre être, telles que la respiration consciente, l’énergie et les sensations corporelles. Cette habitude bien-être m’a permis de lâcher prise et de retrouver un équilibre corps-esprit qui m’est essentiel.

En intégrant des pratiques dans notre quotidien qui répondent à nos besoins, nous renforçons notre capacité à prendre soin de nous-mêmes, à nous soutenir et à cultiver la résilience nécessaire pour faire face aux défis de la vie. Nous accorder du temps et de l’espace pour notre bien-être est très important. Cela nous permet de recharger nos batteries et d’entretenir une relation plus harmonieuse avec nous-même. D’autant plus, si nous nous sentons épuisé.e.s!

Qu’est-ce que c’est le programme d’autocompassion MSC ?

Le programme MSC combine des pratiques de pleine conscience avec des exercices spécifiques axés sur l’autocompassion. Le programme se déroule généralement sur une période de plusieurs semaines. Il offre un espace pour développer des compétences d’autocompassion dans leur vie quotidienne. Il a été démontré son efficacité pour améliorer le bien-être émotionnel, réduire le stress et l’anxiété, entre d’autres.

Holt-Lunstad, J., Birmingham, W. A., & Light, K. C. (2008). Influence of a “warm touch” support enhancement intervention among married couples on ambulatory blood pressure, oxytocin, alpha amylase, and cortisol. Psychosomatic Medicine, 70(9), 976–985.
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